Je prends souvent cet exemple de « pull qui gratte », Celui que vous n’achèterai pas. C’est pareil pour le vin. La première chose qui arrête le consommateur, même non averti c’est le toucher: Trop acide, trop amer, trop astringent et c’est un No Way !!
L’équilibre du vin est une notion qui prend ses sources dans ce toucher. Vous ne voulait par faire the « lemon face » quand vous dégustez un vin !
Je vous propose 3 articles pour décrypter les différents niveaux de l’Analyse sensorielle.
Cette semaine, les étapes si vous êtes débutants.
Si vous souhaitez vous exercer, je propose des ateliers spécifiques pour les débutants, suivez ce lien pour connaître les dates.
Accéder à la dégustation du vin pour les Nuls
Première bonne nouvelle, vous n’avez pas besoin d’être un Nez pour décrire un vin.
Deuxième bonne nouvelle, vous n’avez pas besoin de connaître le Vin pour le décrire.
Ce dont vous avez besoin c’est d’être capable de vous concentrer et d’observer vos sensations. Croyez-moi, ceci est loin d’être reposant. C’est un exercice qui demande déjà, à ce niveau une bonne capacité de concentration (Et idéalement, la capacité de cracher)
Si vous avez déjà médité, les premières étapes de la dégustation vous seront assez familière. Sinon, je vous explique.
ÉTAPE 1
Relaxez vous.
Inspirez (c’est un mouvement passif, naturel dirigé par votre système végétatif pour survivre)
Expirez…à fond (c’est un mouvement actif qui vous oblige à commencer la concentration)
Ré-inspirez en respiration ventrale (vous risquez de bailler, c’est bon signe)
Expirez.
Je vous conseille cet exercice avant n’importe quelle situation stressante, avant de chanter, de jouer d’un instrument, de parler en publique etc
Quand vous vous sentez concentré(e) et éveillé(e), prenez une inspiration en même temps que vous sentez votre vin.
Idéalement, fermez les yeux.
Laissez venir à vous les images.
Distinguez dans ces images des saveurs, des sensations qui vous ramènent au vin (Y a t’il du soleil ? Des agrumes ? Des embruns marins ? Un sous-bois ?) cela peut-être tout et n’importe quoi.
Notez ce qui vous parle le plus.
ÉTAPE 2
Prenez une gorgée du vin, et laissez la en bouche.
Mâchez là.
Pas besoin de grumer.
À nouveau, OBSERVEZ:
Ce vin vous fait-il saliver ?
Si oui, à quelle vitesse ?
Comment agît l’acidité ? Augmente-t’elle avec le temps ? Ou au contraire reste-t-elle stable ? Vous semble t’elle dansante, vibrante ou plate ?
Ressentez-vous de l’astringence ? Si oui, est-ce agréable ? où se situe cette astringence ? Sur vos dents, vos gencives, votre palais, sur la langue ? Cette astringence est elle juteuse ou creuse ?
Est ce que le vin vous paraît volumineux en bouche ?
Est ce que les bonnes sensations sont longues ?
Est ce que les saveurs du vin s’expriment à l’avant, au milieu ou à l’arrière de la bouche ?
Sont elles prononcées ou timides ?
Vous voyez, tout ce que vous pouvez déjà décrire et dire à propose de ce vin sans avoir parler des caractéristiques de ses saveurs.
ETAPE 3
Notez le nom du vin et son millésime si vous n’êtes pas à l’aveugle
Notez vos sensations
Partagez les avec votre entourage
Si vous voulez comprendre, allez lire les données sur ce vin: Cépages, terroirs, climats, vinification.
EN RÉSUMÉ
Pour débuter dans la dégustation, de vin, de thé, de café, de pain, de kéfir…il vous faut vous mettre en état de récepteur, neutre et objectif. Je n’ai pas préciser cette partie, mais ne jugez pas ce que vous déguster. Restez dans l’observation. Ne réagissez pas !
Vous n’aimez pas l’astringece, tentez de ne pas réagir négativement si le vin vous colle au dent, au crontraire, notez ce qui se passe, et vous comprendrez mieux l’interaction que vous avez avec ce vin.
La semaine prochaine, je vous partage « Comment comprendre le Vin pour les Amateurs ».